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Sol

La bio-indication

Les bio-indicateurs sont des insectes qui renseignent sur la qualité biologique des sols. Lorsqu'ils sont nombreux sur la parcelle, c'est que l'activité biologique y est bonne.

Les vers de terre et les carabes, par exemple, sont facilement dénombrables.

L'observatoire participatif des vers de terre (OPVT)

Les vers de terre sont de très bons indicateurs pour apprécier l'état général des sols ou l'impact des pratiques culturales. Des métaux lourds peuvent s'accumuler dans leurs tissus, informant alors sur le niveau de pollution des sols. Par ailleurs, ils représentent 20% des organismes vivants dans le sol (hors racines), ce qui permet d'évaluer la globalité de l'activité souterraine.

L'OPVT est un programme mis au point par l'équipe de D.Cluzeau de l'université de Rennes (UMR Ecobio). Il met à contribution les agriculteurs pour le recensement des populations de ver de terre, en mettant à leur disposition une méthode simple. Les résultats peuvent être saisis en ligne ce qui permet à chacun de pouvoir se situer au niveau national.

Equipé d'un arrosoir rempli de moutarde diluée, il faut arroser un périmètre préalablement défini. La brûlure au contact de la solution va faire sortir les vers, et l'observateur n'a plus qu'à les récupérer pour les compter.

Ver de terre (©Équipe projet ingénieur)[1]

ComplémentComment compter mes vers de terre ?

Les carabes

Carabe doré (Carabus auratus) (©Didier Descouens)[2]

Les carabes sont des coléoptères. On en compte environ 1000 espèces en France. Ces insectes sont de redoutables prédateurs, d'autant plus lorsqu'ils sont au stade larvaire. Leurs proies favorites étant les limaces, les escargots et les larves de taupins, ils sont des alliés pour l'agriculteur. Pour plus d'information sur les carabes et la lutte biologique, reportez vous à la partie Equilibre biologique.

Les carabes sont d'excellents indicateurs de la biodiversité. Une étude réalisée en 2001/2004 par le CRITT-Innophyt (Centre Régional d'Innovation et de Transfert de Technologie spécialisé dans la protection biologique et intégrée des cultures) a montré l'impact du non-labour sur les populations de carabes et de limaces. Résultat : en trois ans, le nombre d'individus a été multiplié par cinq, et le nombre d'espèces répertorié a quasiment doublé. On note la réapparition d'espèces sensibles au travail profond.

Un retour à l'équilibre du milieu est donc peu à peu retrouvé, avec des conséquences bénéfiques sur la lutte contre les limaces et autres ennemis des cultures.

ComplémentComment compter mes carabes ?

Auteurs : Maëva BOURGEOIS, Elise COQUILLART, Morgane COURNARIE, Claire FASSINO

Superviseurs : Matthieu ARCHAMBEAUD et Stéphane DE TOURDONNET

  1. Equipe PEI

  2. Didier Descouens

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