[...] Déterminants architecturaux qu'on avait mis en évidence pour expliquer les asynchronismes de floraison et de production, et là ils pouvaient être une voie également pour expliquer l'alternance de floraison et de production du manguier.

Alors classiquement, chez la plupart des espèces fruitières, ceci est l'explication qu'on a pour l'alternance. Une année, où il y a une forte production, un cycle N où il y a une forte production sur les arbres, en général il faut nourrir tous les fruits, donc il y a un épuisement des réserves carbonées dans l'arbre, il arrive pas à les resti... A les comment ? A les restituer, à les reconstituer pardon avant la floraison suivante, et donc on a une floraison qui est faible le cycle suivant. Ça c'est l'hypothèse classique qui est avancée dans pas mal de cas de figure. Mais en fait les résultats que nous on a eus, quand on a décortiqué un petit peu la façon dont ça poussait le manguier, dont ça fleurissait, et ben une année de forte production, qu'est-ce qu'on va avoir ? On va avoir une croissance végétative réduite et tardive. C'est par exemple ce que vous avez vu sur la photo précédente, là, et cette croissance végétative réduite et tardive, c'est quelque chose qui est plutôt favorable à une floraison seule et tardive éventuellement également.

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