... dans le cadre conceptuel efficacité-substitution-reconception (E-S-R)
Dans le cadre conceptuel E-S-R (Efficiency-Substitution-Redesign) fourni par Hill & MacRae (1995), l'IPM peut rester fondée sur des méthodes visant à augmenter l'efficacité des pesticides (E), ou, au mieux, sur la substitution de ces pesticides (S) par des alternatives moins dangereuses. La reconception complète des agroécosystèmes (R), en vue d'une “durabilité profonde” ou de l'atteinte de l'IPM ultime", n'est pas obligatoire. A l'inverse, l'intensification écologique appliquée à la protection des cultures utilise des processus plutôt que la substitution d'intrants. |
Complément :
La deuxième grosse différence est que alors que l'IPM implique nécessairement l'intégration de plusieurs méthodes de gestion à effets partiels, pour retarder leur contournement par les bio-agresseurs, la protection des cultures écologiquement intensive peut s'appuyer sur une seule mesure de reconception du système de culture (e.g. par diversification végétale), résultant en la régulation des bio-agresseurs via plusieurs voies.
Complément :
Revue bibliographique de référence en Agroécologie : Plant species diversity for sustainable management of crop pests and diseases in agroecosystems: a review - Alain Ratnadass & Paula Fernandes & Jacques Avelino & Robert Habib[2] : http://download.springer.com/static/pdf/918/art%253A10.1007%252Fs13593-011-0022-4.pdf?auth66=1382709662_2106462a191bbd2b77f3416b68fc13a4&ext=.pdf |