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La réforme de la PAC constitue une priorité pour l’AGPB, Association générale des producteurs de blé

Les simulations de l’AGPB pour une exploitation de 150 ha qui touchait en moyenne 293 €/ha d’aides directes (moyenne nationale), l’aide perçue pour les 50 premiers hectares (avec une surprime de 30 %), serait de 283 €/ha et de 132 €/ha pour les suivants. Au total, l’exploitation toucherait 182 €/ha sur les 150 hectares de Sau, soit 111 €/ha de moins (sans pénalité appliquée au verdissement de 82 €/ha). « Or à 150 €/t de blé, il n’y a plus de revenu », note l’Agpb.

La perte par hectare serait d’autant plus brutale que le Dpu moyen de l’exploitation est élevé. Toujours selon l’Agpb, un scopeur doté d’un droit à paiement unique moyen de 350 €/ha perdrait entre 158 €/ha et 163 €/ha de 2015 à 2020 dans l’hypothèse d’une convergence partielle qui serait en fait supportée dès la première année de mise en œuvre de la Pac réformée. Pour un céréalier doté d’un Dpu moyen par hectare de 250 €, la perte serait réduite à 68 €/ha en 2020 au terme de la convergence partielle opérée dès 2014.

« Toutes les redistributions sont légitimes », reconnaît le Philippe Pinta, président de l’Agpb, « mais les céréaliers ne peuvent pas être la variable d’ajustement de la politique de redéploiement envisagée par le gouvernement français » en faveur des éleveurs et des agriculteurs en zones défavorisées.

En fait, ce n’est pas tant la baisse attendue des aides qui inquiète en soit les céréaliers de l’Agpb mais plutôt l’écart de compétitivité qu’elle pourrait générée avec les céréaliers européens. »les scopeurs français risquent de subir des distorsions de concurrence, particulièrement face aux allemands ».

Lire l’article sur Terre-net

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