Le champignon, Metarhizium anisopliae
Metarhizium anisopliae est un champignon imparfait ou Deutéromycète, c'est-à-dire qu'il est caractérisé par :
Une reproduction de type végétative (asexuée)
Des spores spécialisées appelées conidies
Un appareil végétatif (ou mycélium) septé, autrement dit, les filaments (ou hyphes) sont cloisonnés
C'est un microorganisme hétérotrophique[1].
La couleur verte de son mycélium et de ses spores lui ont donné le nom de « muscardine verte ».
Le cycle de développement est divisé en deux phases : une phase parasitaire de 5 à 6 jours et une phase non parasitaire (ou saprophytique) :
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L'insecte, Heteronychus plebejus
Heteronychus plebejus est un insecte holométabole de la famille des Coléoptères, et dont les larves sont de type vers blancs. Le stade adulte est notamment responsable de dégâts lors de la levée des cultures, puisqu'il ronge les collets des jeunes plants.
Complément :
Pour en savoir plus, consulter le grain
L'application en lutte biologique
Dans une optique de production à grande échelle, le champignon peut être « cultivé » si l'on dispose de supports adaptés (ex : grains de riz décortiqués) et de conditions environnementales favorables à son développement.
Après production à grande échelle, les spores obtenues sont diluées dans de l'eau (de 1010 à 1014 spores/ha), et pulvérisées sur la parcelle. C'est l'application au champ.
Remarque : Méthode d'évaluation de l'efficacité biologique
La lutte biologique via ce champignon entomopathogène est considérée comme efficace si :
Le nombre de plants attaqués par le ravageur diminue
L'effectif total de la population du ravageur diminue
On constate la présence de ravageurs mycosés dans la parcelle
Auteurs : ALAUX Emilie, RAVAOMANARIVO Lala Harivelo
Source : Rakotoarisoa, H.L. 2007[4]
Superviseurs : DE TOURDONNET Stéphane, RAVAOMANARIVO Lala Harivelo,