Récapitulatif
Synthèse des liens entre Problèmes - Services - Processus - Acteurs biologiques - Techniques culturales dans cette Étude de Cas.
La technique de travail du sol engendre de fortes perturbations dans les couches de sol travaillées. Or, le sol constitue le milieu de vie d'un certain nombre d'organismes, impactés négativement par la destruction totale ou partielle de leur habitat. Perturbés, les organismes saprophages n'apportent donc plus la même contribution aux processus de minéralisation du carbone, ou de cycle des nutriments. De ce fait, le service écosystémique d'approvisionnement n'est plus assuré par le sol, et s'illustre par un problème de fertilité des terres, entrainant une baisse de production agricole. De la même manière, en perturbant l'habitat des ingénieurs du sol, cette technique contribue à diminuer la porosité biologique. Cette diminution a pour conséquence une compaction des sols, très contre-productive. Cependant, le travail du sol n'a pas toujours un impact négatif. Il contribue en effet directement à l'augmentation de la porosité mécanique, donc de la qualité du sol, et agit également en tant qu'agent de contrôle des adventices.
Ces mêmes adventices, ainsi que les cultures principales et de couverture, sont influencées par la gestion du couvert végétal. Ainsi, en jouant sur les modalités du processus de compétition, il est possible de parvenir à réguler les populations d'adventices et leurs impacts négatifs sur les rendements.
La lutte biologique, via son utilisation de prédateurs naturels d'organismes phytophages, permet d'utiliser le processus de prédation comme un levier pour la régulation des bioagresseurs. Une fois ces populations de ravageurs maitrisées, elles n'influent plus sur la productivité agricole.
AUTEUR : ALAUX Emilie
SUPERVISEURS : DE TOURDONNET Stéphane, PEIGNÉ Joséphine, VIAN Jean-François
