En consommant l'hyphe des champignons et les populations bactériennes, les collemboles influencent indirectement le cycle des nutriments du sol et régulent les populations bactériennes (Jeffery et al., 2010).

Les collemboles sont de bons indicateurs de la qualité des sols, tout comme les vers de terres ou encore les acariens. En effet, leur nombre dépend du taux de matière organique, de la disponibilité en eau et de la pollution des sols. Ils sont alors utilisés pour évaluer l'écotoxicologie des sols (tests de survie et d'évitement), la nocivité des substances chimiques des sols ou encore pour analyser les effets des changements de pratiques agricoles (Jeffery et al., 2010).

En règle générale, la biomasse de la plupart des organismes est plus importante sous non-labour que sous labour conventionnel.

Les oribates jouent un rôle important dans les sols puisqu'ils sont capables de dégrader la litière du sol. Par cette action, ils libèrent des éléments nutritifs nécessaires à la croissance des végétaux. Les acariens peuvent constituer un moyen de lutte contre les parasites des plantes. Certains acariens sont prédateurs de ravageurs ou de parasites des cultures. Les acariens peuvent également se montrer utiles dans les champs cultivés en limitant le développement des plantes adventices. En effet, en étant parasites de ces plantes, les acariens réduisent leurs expansions (Clotuche et al, [sd]^[1]).

Les acariens sont responsables de 15 % des galles.

La décoloration des feuilles dû à des piqûres d'acariens, peut affecter le mécanisme de la photosynthèse et ainsi faire diminuer les rendements.

Le labour diminue les populations d'oribates dans les sols.

Les oribates sont de stratégie K. Ils dominent alors plutôt dans les sols proches du climax.