Transcription de la vidéo

Introduction

L'augmentation de la biodiversité des espèces végétales dans les agroécosystèmes est le principal pilier de l'agroécologie et de l'intensification écologique, qui sont des paradigmes fondés sur l'optimisation des interactions et régulations biologiques, pour accompagner la nécessaire rupture avec l'agrochimie, sur laquelle se fonde l'intensification conventionnelle.

Généralement, on connaît et on comprend l'intérêt de la diversification végétale en termes de réduction des risques, ou d'atténuation des chocs, qu'ils soient de nature économique et climatique. On connait et comprend également l'intérêt de cette diversification en termes de réduction de l'érosion ou de conservation de la fertilité des sols.

En revanche, on en sait moins sur les impacts de cette diversification végétale sur les populations et dégâts de bio-agresseurs dans les agroécosystèmes. Plus précisément, on sait que la grande diversité végétale qui caractérise les écosystèmes naturels résulte généralement en une incidence plus faible des bio-agresseurs que dans les agrosystèmes monospécifiques, mais il y a des contre-exemples.

Cela en appelle donc à une meilleure compréhension des interactions en jeu et à leur utilisation pour minimiser ces impacts négatifs, ainsi que ceux de l'utilisation de pesticides de synthèse, dans le passage obligé de l'approche agrochimique “tactique” à l'approche agroécologique “stratégique” de gestion des bio-agresseurs.

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