Les échanges de matériel végétal à l'origine de l'introduction d'organismes nuisibles

fructification asexuée (1 à 2mm) de certains champignons, en forme de soucoupe et produite initialement dans les tissus de l'hôte ; les acervules produisent des conidies et peuvent être pourvus de soies, comme chez les Colletotrichum spp. ) définitions tirées du livre maladies des grandes cultures au canada.

microorganisme nuisible pour les plantes. Dans les agents pathogènes on distingue les virus, les bactéries et les champignons.

maladie provoquée par des champignons à acervules*, principalement du genre Colletotrichum ; consiste en des lésions nécrotiques noires, déprimées et délimitées, sur les parties aériennes des plantes ; terme parfois appliqué à des maladies causées par d'autres champignons, ex.Ascochyta.

terme qui regroupe tous les organismes pouvant être agresseur des plantes : ravageurs, agents pathogènes

se développent en association étroite avec des cellules vivantes

fragment de plante utilisé en multiplication végétative.

chestnut blight la brûlure du chataignier

zone nécrotique bien délimitée où les tissus malades sont déprimés ou affaissés.

Spore de conservation de certains champignons souvent munie d'une paroie épaisse qui leur permet de subsister d'une année sur l'autre dans le sol ou les débris végétaux en décomposition.

un organe en forme de sphère, sans ouverture, qui contient les asques et les ascospores chez certains champignons ascomycètes.

Coalescence : la coalescence s'intéresse à la généalogie d'un échantillon de gènes en remontant le temps jusqu'à l'ancêtre commun de l'échantillon. Théorie de la coalescence : modèle rétrospectif de génétique des populations basé sur la (les) généalogie (s) des allèles d'un gène. Il utilise des analyses statistiques pour inférer la coalescence de lignées dans le passé jusqu'à l'ancêtre commun le plus récent (MRCA : most recent commun ancestor).

Les bactéries peuvent être groupées en 2 catégories selon la méthode de coloration de Gram. Cette technique a été mise au point en 1884 par Hans Christian Gram, un bactériologiste danois. Après coloration, les bactéries Gram+ deviennent violettes alors que les bactéries Gram- apparaissent en rose. Ceci est du au fait que les bactéries présentent toutes une paroi constituée d'une substance, la muréine qui est un peptidoglycanne ; mais celle-ci est recouverte par une membrane externe chez les bactéries Gram-, tandis que les bactéries à Gram+ en sont dépourvues. Les bactéries de la classe des Mollicutes n'ont pas de paroi, mais elles sont phylogénétiquement reliées au bactéries Gram +.

spores assurant la multiplication asexuée d'un champignon et ne pouvant se déplacer de façon autonome.

affaissement ou perte de turgescence des tissus d'une plante.

Effet fondateur : Lorsqu'une sous-partie d'une population se sépare de la population initiale de taille beaucoup plus vaste, lors d'une migration pour coloniser un nouveau milieu par exemple, la population pionnière, ou fondatrice, n'est pas le reflet exact de la population de départ.

Cette sous-population ne contient qu'un échantillon du pool d'allèles disponible dans la population mère et ce de manière aléatoire. Elle peut donc avoir des fréquences alléliques fort différentes de la population initiale. C'est ce que l'on appelle « l'effet fondateur ».

tronc d'arbre abattu dont on a coupé les branches mais qui est toujours recouvert de son écorce.

se développent initialement en biotrophe en association avec des cellules vivantes mais deviennent plus ou moins rapidement nécrotrophes.

la vulnérabilité ou la sensibilité d'une communauté ou d'un écosystème aux invasions biologiques résultant de ses propriétés intrinsèques (traduit de Desprez-loustau 2007)

maladie causée par un champignon parasite.

nom de maladies associées à un ou des symptômes, un même symptôme peut être provoqué par des agents pathogènes différents.

Maladie cryptogamique des plantes qui s'attaque notamment à la vigne et se manifeste par l'apparition de taches et d'un duvet blanchâtre sur les organes atteints (feuilles, fleurs et fruits).

au sens biologique, une espèce est naturalisée dans un nouvel environnement lorsque elle y a établi des populations autonomes c'est-à-dire qui se reproduisent d'elles-mêmes, en l'absence d'intervention humaine.

produisent des enzymes ou toxines pour tuer les cellules de la plante hôte en avant de la zone d'introduction

Champignon microscopique parasite de certains végétaux et, en particulier, de la vigne. Elle est aussi appelée maladie du blanc, causée par différentes espèces de champignons appartenant à la famille des Erysiphacées de l'embranchement des Ascomycètes.

spore de conservation des oomycètes dans les débris végétaux et issues de la fécondation d'un oogone par une anthéridie (définition hyp3).

une épidémie qui s'étend à la quasi totalité d'une population d'un continent ou de plusieurs continents.

un type de reproduction décrit chez certains champignons dans lequel la recombinaison génétique ne se produit pas au moment de la reproduction sexuelle (phase méiose) mais implique une fusion nucléaire intra-hyhpe au sein d'un mycélium haploide hétérocaryotique suivi d'un crossing over et une haploïdisation des noyaux diploïdes.ref 89 Desprez-Loustau 2007.

La parthénogenèse (du grec parthenos=vierge et genesis=genèse) est la multiplication à partir d'un gamète femelle non fécondé. C'est un mode de reproduction monoparental. Elle appartient aux modes de reproduction sexuée car elle nécessite l'intervention d'un gamète mais en l'absence d'apport de matériel génétique d'un autre individu le résultat s'apparente à la reproduction asexuée. Ce phénomène s'observe naturellement chez certaines espèces végétales et animales, mais peut également être provoqué artificiellement.

Un pathosystème est, dans un écosystème, un sous-système régi par une forme de parasitisme. On parle de « pathosystème végétal » lorsque l'espèce-hôte est une plante. Le parasite peut être n'importe quelle espèce dont les individus passent une part significative de leur vie sur un individu hôte dont ils tirent les éléments nutritifs qui leur sont nécessaires. Le parasite peut être un insecte, un acarien, un nématode, une Angiosperme parasite, un champignon, une bactérie, un mycoplasme, un virus ou un viroïde.

Durée écoulée entre l'inoculation d'un pathogène et l'expression de symptômes

chez certains champignons ascomycètes, le périthèce est la fructification en forme de bouteille renfermant les asques

désigne un organisme vivant qui se nourrit à partir de végétaux.

bactérie phytopathogène, appartenant à la classe des Mollicutes. Ce sont des bactéries sans paroi, que l'on retrouve dans le phloème des plantes infectées. Les phytoplasmes ont besoin d'un insecte vecteur pour être transmis d'une plante infectée à une plante saine. Sinon étant donné leur présence dans les tissus conducteurs, la transmission par les opérations de multiplication végétative est aussi possible

les plants peuvent enracinés dans le sol ou dans un milieu de croissance.

une espèce est polyphage lorsqu'elle est capable de se développer et de se nourrir à partir de plusieurs familles de plantes

Les pourritures procèdent d'une décomposition des tissus, le symptôme de pourriture peut se manifester au niveau des racines (root rot).

tout ou une partie d'un organisme capable de réaliser un cycle de reproduction ou de multiplication (extrait de synthèse et réflexions sur des définitions relatives aux invasions biologiques/ rapport SPN 2013/15).

Fractions de sarments de vigne racinées et non greffées, destinées à la plantation franc de pied (ou à l'emploi en tant que porte-greffe pour un greffage)

La rouille est assez facile à repérer et à reconnaître. La face supérieure de certaines feuilles présente des auréoles rougeâtres ou jaunâtres, et lorsque l'on retourne la feuille, on découvre, sur sa face inférieure, de petites pustules poudreuses dont la couleur varie du beige au brun, en passant par le jaune et le orange. Maladie cryptogamique des champignons différents peuvent provoquer ce type de symptômes.

Un organisme est dit saprophyte (σαπρός - sapros: décomposé, φῠτόν - phuton: plante) s'il est capable de se nourrir de matière organique non vivante par l'intermédiaire d'une membrane, suite à une réaction enzymatique libérant les nutriments présents dans la matière à ingérer.

forme de conservation hivernale de certains champignons, formé d'un mycélium compact, limité par un tégument noir.

Spore : une spore (grec ancien σπορά, « ensemencement, semence ») est une cellule ou un organe (pluricellulaire) de multiplication végétative ou de reproduction. Il existe plusieurs types de spores, par exemple les conidies sont les spores végétatives des Eumycètes, les basidiospores sont les spores de reproduction sexuée des Basidiomycètes, les ascospores sont les spores de reproduction sexuée des Ascomycètes...

La stratégie r est une stratégie de développement des populations d'êtres vivants adoptée par des animaux ou des végétaux dont l'habitat est variable ou perturbé, l'approvisionnement en ressources vitales imprévisible et les risques élevés : les espèces misent alors sur la reproduction avec un fort taux de croissance, pour compenser par le nombre. On les appelle des espèces colonisatrices, en expansion ou opportuniste.

Elles ont par conséquentes les caractéristiques suivantes :

1. Fécondité élevée

2. Faible investissement parental dans la survie de chaque descendant

3. Mortalité infantile importante

4. Cycle de vie court

5. Croissance rapide

6. Maturité sexuelle précoce

7. Mortalité adulte importante

8. Faible capacité de compétition

9. Grande capacité de dispersion

(sans sol)

il s'agit de plants qui restent plantés, qui doivent être plantés ou replantés.