Mélanie D., spécialiste de la carotte…

« Après APIMET j’ai réalisé un stage dans le secteur privé avec une composante en pathologie. En effet je ne souhaitais pas continuer en thèse et la sélection m’intéressait, notamment quand elle vise à développer des résistances permettant de limiter l’utilisation de phytosanitaires. J’ai donc choisi un sujet sur la recherche de marqueurs moléculaires liés à la résistance aux nématodes dans un des centres de recherche de Vilmorin (entreprise du groupe Limagrain spécialisée dans la production de semences potagères).
 
OLYMPUS DIGITAL CAMERAJ’ai été ensuite embauchée en CDD dans l’équipe de sélection « Carotte » puis de pathologie en tant qu’ingénieur de recherche. Avoir le pied dans l’entreprise m’a ouvert de supers opportunités puisque de nombreux métiers peuvent être réalisés par des APIMET : molecular breeder, sélectionneur, pré-breeder, ingénieur de recherche, chef de projet …J’ai finalement été titularisée 2 ans après mon stage en tant que chef de projet en pathologie végétale car ce qui me plaît, c’est la patho!
Mon boulot consiste à mener des projets répondants aux besoins en pathologie des sélectionneurs : développer de nouveaux tests de pathogénicité pour de nouvelles maladies, réaliser des diagnostics pour savoir quelles sont les maladies présentes… Cela va de la rédaction à l’analyse des résultats (oui des stats !) en passant part la budgétisation, la réalisation et le suivi des manips où je travaille en binôme avec les équipes techniques. Cela m’amène à être en interaction avec les sélectionneurs, les commerciaux, les équipes de marquage moléculaire, mais aussi avec la recherche publique. Bref je vadrouille de partout, d’autant plus que les expérimentations je les fais au labo, dans les serres mais aussi dans champs !
 
Avoir fait APIMET m’aide à comprendre les besoins des sélectionneurs ainsi que le matériel génétique sur lequel je travaille. En plus, pour détecter des pathogènes c’est aussi de la génétique ! D’ailleurs le diagnostic j’adore … je me prends pour Docteur House mais avec des carottes ! »