Beaucoup de sols sont soumis à l'érosion et à une diminution de leur fertilité.

La pression démographique est très forte dans les campagnes malgaches. En conséquence, la pression foncière est importante et les exploitations de petites tailles (1 ha en moyenne).

Les exploitations agricoles, en large majorité de petite taille, associent étroitement agriculture et élevage : les sous-produits de l'agriculture (pailles de riz, feuilles de maïs et de patate douce) sont valorisés au profit de l'élevage (nourriture, paillage), tandis que le fumier des animaux est utilisé comme principale ressource fertilisante.

Malgré les programme de développement de l'AC, les producteurs reprennent leurs anciennes pratiques lors de l'arrêt des subventions.

En effet, ces produits coûtent cher, les producteurs préfèrent labourer pour désherber.

Suite à la fermeture de la laiterie TIKO, les producteurs n'avaient plus accès à l'appui technique et ont dû trouvé d'autres débouchés.

• Évaluation du fonctionnement actuel de l'exploitation agricole et diagnostic du système de production

• Définition du projet d'évolution de l'agro-éleveur

• Propositions de solutions alternatives pour atteindre les objectifs d'évolution du producteur

La première étape est principalement une prise de contact avec l'agro-éleveur ; elle permet de présenter le déroulement de la démarche, ainsi que ses objectifs.

Au cours de cette première étape (plusieurs visites de l'agro-éleveur) les intervenants appréhendent le fonctionnement actuel de l'exploitation pour en extraire les points forts et les points faibles au travers d'un diagnostic.

La force de cette démarche est d'être participative, l'agro-éleveur est au centre du processus, validant ou réfutant les diagnostics effectués et les propositions faites, l'agro-éleveur n'est jamais guidé par les intervenants extérieurs.

Bien entendu, elle conduit très souvent à l'intégration de TAC car ce sont des techniques parfaitement applicables dans le contexte de Madagascar, mais ce n'est pas d'une manière obligatoire.

Enfin, malheureusement cette démarche ne tient pas compte de certains facteurs de productions tels que la considération de l'organisation du travail et des besoins en heures.

Dans le cas du kizozi, le labour simplifie le travail du producteur en évitant l'étape de semis : il y a en effet une coupure des rhizomes qui grâce à une fumure se régénèrent seuls ensuite.

An2 souhaite voir son revenu augmenter.

Ce seront 58 ares de surfaces fourragères cultivées en plus qui permettront de donner d'avantage de fourrage en vert, mais aussi de faire de l'ensilage de maïs.

Même si cela augmente la charge de travail, l'ensilage permet une augmentation de la production de lait par vache intéressante pour le producteur.

18 ares de kizozi associé à du maïs en SCV

L'objectif du producteur est de lever sa dépendance vis à vis des herbes sauvages en accédant à l'autonomie fourragère.

En effet le lait est mieux rémunéré en saison sèche.

Cela permettra d'atteindre l'autonomie fourragère en saison sèche mais aussi de restructurer les sols dégrader de ses tanety.