Bien joué !
Dans une culture en relais, la plante de couverture est semée en même temps que la culture principale.
La plante de couverture est semée au sein de la culture principale déjà installée. La culture de couverture reste en place après la récolte de la culture principale, d'où le nom de culture en relais.
Dans le cas général, la maïs produit autant de grains et de biomasse dans une culture en relais qu'en monoculture ?
Il a le plus souvent été observé un maintient des rendements en maïs dans les cultures en relais, le maïs ne souffre donc pas ou peu de compétitions avec la plante de couverture.
Dans des conditions optimales, la plante de couverture produit autant de biomasse dans une culture en relais qu'en monoculture ?
Il a le plus souvent été observé une diminution des rendements en biomasse des plantes de couvertures lorsque celle-ci est associée au maïs par rapport à la monoculture. La plante de couverture souffre le plus souvent de compétitions (en particulier pour la lumière) avec la culture de maïs déjà en place.
Dans le cas général, l'association permet de produire plus de biomasse totale par ha qu'une monoculture ?
Il a souvent été observé une augmentation des rendements en biomasse totale (donc biomasse en maïs + biomasse en plante de couverture) dans les associations. Ceci a été montré par des LER>1.
Les cultures en relais améliorent toujours :
Après une association Maïs-cajanus ou Maïs-Brachiaria, les teneurs en azote minéral dans le sol sont (par rapport à une monoculture de maïs) :
Le type de sol a un effet sur les performances des cultures en relais. Quelle caractéristique du sol semble être la principale cause de cet effet-sol sur les performances des associations ?
Les différents leviers techniques pouvant influencer les performances des cultures associées doivent nécessairement être actionnés individuellement ?
Les différents leviers techniques jouant sur les performances des associations sont le plus souvent interdépendants. Par exemple, il a été montré que le fait de cultiver l'association en semis direct permettait d'augmenter les performances du système. Cependant ce n'est pas l'arrêt du labour à lui tout seul qui engendre cette amélioration de performance, mais l'arrêt du labour associé à un désherbage systématique avant le semis du maïs. L'effet observé est donc autant issu d'une meilleure gestion des adventices que du semis-direct.
Dans un contexte de petite agriculture familiale, tel celui des assentamentos des Cerrados, quels sont les freins à l'adoption des cultures en relais ?