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Les cultures en association

Conclusion des deux études de cas

Les associations de cultures présentent , sous certaines conditions et dans des contextes donnés, un important potentiel pour répondre aux attentes sociétales et aux défis qui se posent à l'agriculture actuelle. Ainsi, elles peuvent augmenter les productions de biomasse par hectares et limiter les pertes en ressources (lixiviation de l'azote, érosion du sol, rayonnement solaire non utilisé).

Cependant, les cultures associées nécessitent une technicité particulière, indispensable à leur réussite, ainsi que des investissements pouvant s'avérer prohibitifs en terme de matériels, d'intrants ou de main d'œuvre. Ces contraintes et la difficulté à maîtriser les performances en minimisant les compétitions et maximisant les facilitations sont des freins importants à leur adoption par les agriculteurs.

Pourtant des leviers techniques existent et peuvent diminuer les risques de voir la culture échouer. Les performances du système étant le fruit d'un compromis constant entre culture principale et plante de couverture, ces leviers techniques consistent en des moyens de limiter la compétition pour les ressources que peut engendrer le développement d'une espèce couvrante aux cotés de l'espèce principale. Les réflexions doivent porter sur les moyens de maintenir le potentiel de rendement de l'espèce principale, sans pour autant trop pénaliser l'espèce couvrante, afin qu'elle produise suffisamment de biomasse et remplisse le rôle qu'on attend d'elle (action herbicide, lutte contre l'érosion etc...). C'est dans cette situation uniquement que les cultures associées et les cultures en relais peuvent exprimer tout leur potentiel.

D'autres associations de cultures sont possibles : exemple du consortium Maïs-Eucalyptus

Culture de maïs et d'eucalyptus associées - Photo : Vincent Couderc[1]
  1. V. Couderc

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