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Les cultures en association

Conclusions sur Unai

Performances et compétitions au sein des systèmes de cultures en relais

Les cultures en relais se sont montrées dans la plupart des cas -en station ou en parcelle d'agriculteurs- plus performantes en terme de rendement en grains de maïs, de biomasse totale et d'utilisation des ressources (lumière, azote).

Cependant il a été observé une grande variabilité des performances, due principalement au type de sol et à la disponibilité en nutriments de ces sols. Ainsi dans quelques conditions particulièrement défavorables, les cultures en relais ont conduit à une diminution de la biomasse produite par hectare par rapport au maïs en monoculture.

La réussite des cultures en relais est ainsi tributaire des conditions de culture et des choix techniques des agriculteurs.

Leviers techniques et freins à l'adoption des cultures en relais

D'un point de vue technique, les cultures en relais offrent des marges de manœuvre selon les objectifs recherchés par l'implantation de l'association. Par exemple, le choix de la date de semis de la culture de couverture (plus ou moins tardif par rapport au semis de maïs), du mode de semis (en semis direct ou après un labour), de l'espèce de couverture, permettent de moduler les biomasses en maïs et en culture couvrantes, d'accentuer ou de limiter l'effet herbicide de la culture de couverture, d'immobiliser de l'azote pour limiter sa lixiviation.

Cependant l'adoption de cette pratique de culture en relais est contingente des ressources économiques des agriculteurs (achat ou location de nouveaux matériels, achat d'intrants : principalement herbicide et engrais), du temps et de la main d'œuvre souvent rare dans ces systèmes de production.

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