Étude de cas Thil

Introduction

Illustration des liens entre les différentes parties de l'étude de cas

Les relations entre agriculture de conservation (AC) et agriculture biologique (AB) ont souvent été conflictuelles.

Ces deux formes d'agriculture alternative poursuivent un même but : une production agricole plus respectueuse de l'environnement. Cependant, les moyens utilisés pour y parvenir peuvent sembler contradictoires : ne pas travailler le sol afin de ne pas perturber cet écosystème en AC, au risque d'utiliser plus d'intrants chimiques versus ne pas utiliser d'intrants chimiques en AB, quitte à travailler davantage le sol pour lutter contre les adventices.

Pourtant, on assiste à un rapprochement de l'AB et de l'AC. D'une part via la volonté des agriculteurs en AC de réduire leur utilisation d'intrants chimiques, et d'autre part via la volonté des agriculteurs en AB de réduire le travail du sol pour des raisons économiques et agronomiques. Or, la suppression du labour est plus difficile en AB, car elle doit faire face à des enjeux techniques majeurs tels que la nutrition azotée et la maîtrise des bioagresseurs, en l'absence d'intrants chimiques.

En France, et notamment à Thil, les premières recherches sur le non labour en AB ont donc été menées avec un double objectif : comprendre l'impact des techniques de travail du sol sur le statut organique et la biologie du sol, et adapter les techniques sans labour aux spécificités de l'AB.

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