Choix des résidus d'étude
Nous avons sélectionné 13 espèces de cultures formant des mulchs de résidus végétaux dans des situations d'AC avec lesquels on a travaillé au cours de cette étude de cas. Ces plantes ont été choisies par rapport à leur fréquence c'est-à-dire leur importance dans les systèmes d'AC. Ces résidus peuvent varier par leur famille botanique, stade de maturité, qualité biochimique et caractéristiques physiques notamment leur morphologie.
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Approche expérimentale
Ces résidus ont été utilisés pour déterminer leurs caractérisations physiques et chimiques, et incubés pour mesurer les cinétiques de la minéralisation du C et de N, dans deux sols représentant des situations du projet.
Les propriétés physiques (la densité, l'absorption en eau maximale (MaxWC), capacité de rétention en eau) et chimiques ont été mesurées sur les résidus sélectionnés. La tige (entrenœud) de chaque résidu a été coupée en particules de 5 cm. Le volume a été calculé. Puis ces particules ont été trempées dans l'eau déminéralisée pour pouvoir mesurer la capacité de rétention en eau de chaque résidu. Ces mesures ont été effectuées tout au long de la décomposition des résidus.
Les cinétiques d'incubation ont été menées en conditions contrôlées permettant une décomposition « optimale » : brins de taille millimétrique, mélangés au sol tamisé à 2 mm, et azote minéral non limitant, incubés à 25 °C pendant 141 jours. Pour mesurer les effets de la décomposition, différentes tailles de résidus de maïs ont été testées : 0.5 cm (T0.5), 2 cm (T2) et 5 cm (T5).
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Auteur : Geoffroy Decam
Source : Thèse de Akhtar IQBAL Effets de la nature et décomposition des mulchs de résidus végétaux sur les services assurés par les sols en agriculture de conservation.
Superviseurs scientifiques : Sylvie Recous, Stéphane de Tourdonnet et Sarah Clerquin