La démarche
Cette démarche d'accompagnement a pour but d'évaluer l'intérêt de l'intégration de TAC à l'échelle d'exploitations à orientation laitière.
Elle repose sur 2 hypothèses :
la fourniture de biomasse fourragère représente un intérêt majeur des SCV pour les exploitations associant agriculture et élevage
les exploitations développant un atelier lait sont les plus à mêmes de s'intéresser à ces systèmes du fait de leur demande en fourrage.
1ère étape
Évaluer le fonctionnement actuel de l'EA et diagnostic du système de production
Cette étape consiste à modéliser de manière simplifiée le fonctionnement actuel de l'exploitation en construisant un scenario de base[1]. La modélisation repose sur 3 outils de simulation que nous aborderons par la suite.
Remarque :
Le scénario ne cherche pas à représenter de manière très précise le fonctionnement annuel de l'exploitation, celui-ci étant très changeant car soumis à divers aléas climatiques, familiaux ou économiques. Le but est donc de construire une représentation réaliste mais simplifiée de l'exploitation en termes de structure, de fonctionnement (assolement, gestion du troupeau) et de performances (rendements des cultures, productivité des animaux) grâce à des outils de simulations.
Ce scenario de base est ensuite validé avec le paysan.
Vient ensuite le diagnostic agricole basé sur un modèle

Un diagnostic du système de production est alors réalisé sur la base du modèle ci dessus. Il sert à dégager les atouts et contraintes du fonctionnement actuel de l'exploitation, et vérifier ainsi les contraintes exprimées par le producteur.
La composition de la ration par vache laitière est déterminée sur CalculRation[4], à partir des ressources alimentaires de l'exploitation ou extérieures. Cela permet de voir si les besoins des vaches sont couverts et si l'objectif de production maximal est atteint, et ce mois par mois. La ration et la production laitière correspondante sont ensuite transférées à l'échelle de l'exploitation à l'aide d'un outil de simulation (CLIFS[5]). Les contraintes qui ressortent de ce diagnostic, constituent alors des « points d'entrée »[1] à modifier pour une amélioration du système de production en lien avec le projet de l'agro-éleveur.
Auteurs : Claire FASSINO et Éva MAIRE
Superviseurs : Pierre-Yves LE GAL, Stéphane de TOURDONNET et Sarah Clerquin