Définition :
En semis direct, sur un mulch peu épais qui a laissé pousser les adventices, le sarclage (qui travaille le sol en surface) doit être limité autant que possible.
![]() ©SIA-Cirad | Si les adventices sont peu nombreuses et/ou sur de petites parcelles, il est préférable de faire un arrachage des plantules à la main, sans perturber la surface du sol pour bénéficier des avantages du semis direct. |
Remarque :
Ce travail d'arrachage est toutefois très exigeant en temps (en particulier sur des cultures difficiles d'entretien comme le riz) et ne peut pas toujours être réalisé à temps. Il peut être alors préférable de recourir au sarclage, quand aucun autre moyen de maîtriser les adventices n'est accessible à l'agriculteur.
Pour des cultures relativement faciles à désherber comme le maïs, l'arrachage doit être envisagé de préférence au sarclage, même sur de grandes parcelles, à condition qu'une main d'oeuvre suffisante soit mobilisable au moment voulu.
Méthode : Sarclage, buttage et billonnage
En semis direct, le sarclage doit être évité autant que possible les premières années, et est proscrit dans des systèmes SCV bien installés (d'autant plus qu'il n'est plus utile).
Billonnage et buttage sont eux totalement exclus, que ce soit en préparation de parcelle ou durant l'entretien des cultures (cas du buttage des cultures lors du sarclage par exemple). Ils sont inutiles (la structure du sol sous SCV permettant un bon développement des plantes qui font l'objet de ces pratiques en systèmes conventionnels), engendrent une perturbation du sol (avec les effets négatifs que cela entraîne), et ils constituent une gêne importante pour la mise en place de la culture suivante en semis direct (irrégularité du terrain qui empêche la mécanisation du semis et complique la mise en place manuelle).
Auteur : Husson O. et al. (2013). Manuel pratique du semis direct sur couverture végétale permanente (SCV). Application à Madagascar. GSDM/CIRAD.