La fusariose est une maladie des céréales transmises par un champignon appartenant au genre fusarium . Les principaux symptômes sont un blanchiment des épis accompagnés parfois de dépôts de spores orangées. Elle affecte le rendement et la qualité des grains par la production de mycotoxines. La loi impose un seuil maximum de ces toxines dans les grains. La contamination se fait via les résidus de culture[1] laissés au sol. Cette maladie est donc très liée au choix de la rotation culturale[2] et de la gestion des résidus. | Plant de pois chiche infecté par Fusarium Solani (à gauche) et plant sain (à droite) (©Davide Palmieri1, Wikimedia Commons) | [3] |
La sensibilité est accrue dans les rotations chargées en céréales et en maïs. Après un maïs, un blé sera particulièrement vulnérable. Il est donc préférable de choisir une orge d'hiver, si tant est qu'il y ait des débouchés pour cette cultures. On peut également changer la rotation en groupant deux maïs à suivre.
Le risque est diminué si les résidus sont soient enlevés soient rapidement décomposés (sol biologiquement actif). On évite ainsi temporairement le contact entre les résidus et la culture.
Auteurs : Maëva BOURGEOIS, Elise COQUILLART, Morgane COURNARIE, Claire FASSINO
Superviseurs : Matthieu ARCHAMBEAUD et Stéphane DE TOURDONNET