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Les techniques culturales sans labour en France

Gestion des nématodes

Les nématodes, bien qu'invisibles, peuvent causer d'importantes pertes de récolte. Ce sont des vers microscopiques qui peuvent transmettre des maladies comme la galle.

Le traitement chimique de ces parasites a été longtemps utilisé, mais il est très lourd : désinfection des sols, traitement systémique... et très nuisible à l'environnement et à la santé.

La lutte biologique contre cet ennemi des cultures prend son essor. Elle consiste à favoriser leurs prédateurs naturels tels que les champignons et bactéries nématicides, ainsi que certaines plantes qui libèrent des molécules toxiques.

Nématode piégé par les hyphes d'un champignon (© George Barron, Univ. of Guelph.)[1]

Avec l'arrêt du travail du sol, les espèces présentes se diversifient, ce qui augmente la pression sur les nématodes. On pourra également choisir des couverts végétaux[2] adaptés s'il y a risque d'invasion.

Par exemple, la crotalaire, le radis ou la moutarde blanche sont connus pour leurs propriétés nématicides. A l'inverse, le colza aura tendance à les favoriser.

Auteurs : Maëva BOURGEOIS, Elise COQUILLART, Morgane COURNARIE, Claire FASSINO

Superviseurs : Matthieu ARCHAMBEAUD et Stéphane DE TOURDONNET

  1. George Barron, Univ. of Guelph. Paternité

  2. Couvert végétal

    Le couvert végétal (repousses ou espèces implantées) présent pendant l'interculture peut avoir plusieurs appellations selon les objectifs qu'on lui donne. Il s'appelle CIPAN (culture intermédiaire piège à nitrates) s'il a la fonction d'éviter la lixiviation des nitrates. On parle d'engrais vert quand le couvert permet de fournir des éléments nutritifs à la culture suivante ou s'il joue le rôle d'amendement. Enfin, il s'appelle culture en dérobée si le but est une production de fourrage ou de graines. Si les couverts végétaux sont bien gérés, les avantages agronomiques et environnementaux sont multiples.

    Une partie du site ("Couvrir son sol en toute saison grâce aux plantes de couverture") apporte plus de précisions sur les différents couverts et leur gestion.

    (Joséphine Ghesquière (ITAB/ ISA Lille), Adeline Cadillon (ITAB/ISARA-Lyon), Laetitia Fourrié et Laurence Fontaine (ITAB))

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