Introduction
Rappel : il existe des gènes de résistance (Me1 et Me3) prometteurs pour lutter contre les nématodes à galles (Castagnone et al 2001)
Mais aucune variété commerciale utilisant ces gènes n'est actuellement disponible.
 | Comment transformer une innovation génétique en innovation agronomique? |
Dans cette activité, on propose de réfléchir aux connaissances à produire pour utiliser ces gènes de résistances dans les systèmes de culture
Le mécanisme de résistance:
Dans une plante sensible, lorsque la larve de nématode femelle (stade J2) pénètre dans la racine, elle induit le développement de cellules géantes nourricières (d'où l'apparition de galles sur la racine), puis produit des œufs
Dans une plante résistante, les larves J2 sont bloquées et ne peuvent ressortir de la racine. Il n'y a pas de production d'œufs.
Deux voies possibles d'utilisation des gènes de résistance Me1/Me3 dans la conception de systèmes alternatifs :
Deux voies sont possibles pour utiliser les gènes de résistance Me1/Me3:
Comme plante-piège en culture dérobée puisque les nématodes sont attirés par les racines (comme toutes les espèces-hotes), et sont ensuite bloqués dans la racines du fait des réactions d'hyper-sensibilité
Comme porte-greffe de culture de poivron commerciale
Dans le premier cas, la culture dérobée se positionne entre deux cultures commerciales et perturbe peu le fonctionnement de l'exploitation agricole, c'est donc un levier mobilisant des connaissances biologiques (gènes de résistance/cycle des nématodes) et techniques (modalité de conduite de cette nouvelle culture).
Dans le second cas, la culture de poivron greffé vient en remplacement d'une autre espèce, et pose en plus des questions d'ordre organisationnel.
 | L'exemple 1, l'utilisation comme plante-piège en engrais vert, mobilise les leviers technique et biologique/écologique |
 | L'exemple 2, l'utilisation comme porte-greffe résistant en culture commerciale, mobilise les leviers technique et organisationnel |
