En 2004, la France lance sa Stratégie Nationale pour la Biodiversité (SNB^[2][1]) afin de répondre aux engagements français de la Convention sur la diversité biologique adoptée à Rio en 1992.

Le plan d'action patrimoine naturel de la stratégie nationale de la diversité biologique sert de stratégie nationale pour les espaces naturels protégés.

Après la première phase achevée en 2010 dont les résultats ont été jugés insuffisants, la nouvelle SNB^[2][1] 2011-2020 vise à produire un engagement plus important des divers acteurs, à toutes les échelles territoriales, en métropole et en outre-mer (eau, sols, mer, climat, énergie, agriculture, forêt, urbanisme, infrastructures, tourisme, industrie, commerce, éducation, recherche, santé, etc.) :

- une amélioration de la trame écologique du territoire national, avec la contribution des espaces naturels protégés comme réservoir de biodiversité,

- une meilleure connaissance de la biodiversité via des observatoires et la recherche,

- des actions foncières qui prennent mieux en compte de biodiversité,

- un financement de la protection de la biodiversité par des redevances et la fiscalité ,

- une intégration des espaces naturels protégés au sein des autres politiques publiques, en particulier l'aménagement du territoire : opposabilité des chartes de Parc naturel régional, document d'objectifs Natura 2000.

Cette stratégie à un caractère non contraignant et ne dispose pas de budget spécifique à la hauteur pour financer des observatoires locaux de la biodiversité, l'instauration des trames vertes, la lutte contre l'artificialisation des sols ou l'envahissement des espèces exotiques. Elle ne prévoit pas non plus de critères d'éco-éligibilité dans l'attribution des aides publiques.