L'analyse et la gestion du risque phytosanitaire : Quels sont les connaissances scientifiques et les outils indispensables ?

Introduction

Les organisations internationales, régionales et nationales cherchent à minimiser les risques d'introductions accidentelles d'organismes nuisibles via les échanges de végétaux en publiant des textes réglementaires et en éditant des recommandations phytosanitaires pour la production de semences et de plants sains.

Ces mesures s'appliquent de manière réglementaire pour les organismes nuisibles de quarantaine. D'autres organismes nuisibles réglementés non de quarantaine (ORNQ) peuvent aussi faire l'objet de réglementations spécifiques par les pays importateurs (CIPV, NIMP16, 2002). Contrairement aux organismes nuisibles de quarantaine, les ORNQ sont présents sur le territoire des pays importateurs, ont une incidence économique inacceptable et font donc l'objet de mesures de lutte. Dans tous les cas, les mesures phytosanitaires doivent être justifiées et s'appuyer sur les résultats d'une analyse de risque phytosanitaire.

Des mesures spécifiques pour la production de semences et de plants peuvent aussi être établies dans le cadre de procédures de certification, visant des organismes dit « de qualité » (organisme nuisible ayant un impact certain sur la qualité ou le rendement des plantes hôtes concernées mais non réglementé).

Enfin, dans certains cas, si le risque perçu s'avère trop important, des interdictions d'importation peuvent s'appliquer (le plus souvent selon les espèces et l'origine géographique).

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