L'ingénierie de la formation, une réponse
Le nombre de chômeurs dans le monde continue d'augmenter – (source : Le Monde.fr 20.01.2014)
Selon l'OIT (Organisation internationale du travail), l'absence de création d'emplois ne permet pas d'absorber les nouveaux entrants sur le marché du travail, notamment les jeunes.
En 2013, 74.5 millions de jeunes âgés de 15 à 24 ans étaient au chômage. Leur taux de chômage, 13.1%, est trois fois supérieur à celui des adultes.
« Il faut adopter des politiques de formation et d'incitation plus audacieuses », prône l'OIT.
Dans les pays de l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), moins de 0.6% du produit intérieur brut (PIB) a été dépensé pour ce type de mesures en 2011.
« Les estimations montrent qu'en portant ces dépenses à 1,2 % du PIB, ce sont 3,9 millions d'emplois supplémentaires qui pourraient être créés dans les économies développées et dans la région de l'Union européenne », indique l'OIT.
Exemple : Quelques réponses...
Une bonne adéquation formation/emploi est une condition fondamentale pour le recrutement du formé.
La formation doit permettre la professionnalisation, c'est à dire qu'elle doit apporter à l'apprenant des compétences opérationnelles, mobilisables directement. A cette condition l'employeur ne devra pas consacrer de nombreuses heures (jours, mois...) à la mise à niveau de ces nouvelles recrues. Dans certains cas, il apprendra même certains concepts, méthodes et techniques de ses nouveaux employés.
Apprendre à apprendre : l'enseignement doit donner aux apprenants une capacité à s'adapter à de nouvelles situations / à des évolutions. S'ils ne sont pas directement opérationnels dans la situation particulière de leur nouvelle entreprise, ils peuvent le devenir rapidement et en quasi-autonomie.