Conséquences de l'arrêt d'un programme d'éradication et solutions alternatives
Les conséquences de l'arrêt d'un programme d'éradication sont nombreuses (impact biologique, environnemental, économique). La présence à long terme d'un organisme nuisible sur un territoire peut en effet compromettre les équilibres écologiques dans un milieu donné, empêcher la culture de certaines espèces végétales ou encore restreindre les échanges commerciaux.
Face à l'échec d'un programme d'éradication, un programme d'enrayement ou de suppression visant à conserver des zones à faible prévalence ou à protéger certaines zones non encore infestées peut être mis en place. Ces mesures devront alors être appliquées de façon permanente jusqu'à ce que d'éventuelles solutions alternatives soient disponibles (dans le compartiment cultivé par exemple, la solution peut être basée sur l'introgression de sources de résistance dans toute la gamme d'hôtes). En effet, une interruption des mesures mises en place permettra le redémarrage de l'épidémie causée par l'agent pathogène concerné ou une ré-augmentation des populations de l'organisme invasif. A long terme, le coût des mesures d'enrayement ou de suppression peut largement dépasser celui d'un programme d'éradication.
