L'analyse et la gestion du risque phytosanitaire : Quels sont les connaissances scientifiques et les outils indispensables ?

Introduction

Le premier rempart du dispositif phytosanitaire consistant à prévenir les invasions biologiques et les maladies émergentes est basé sur un ensemble de mesures destinées à empêcher les introductions accidentelles d'organismes nuisibles. Ces mesures font l'objet de recommandations et de réglementations à l'échelle internationale, nationale et régionale. Elles visent à garantir l'absence d'organismes nuisibles sur le site même de production dans le pays exportateur ainsi que dans les lots de marchandises végétales échangées lors de leur entrée sur le territoire du pays importateur.

La directive 2000/29/CE liste les organismes nuisibles interdits d'entrée sur le territoire européen ou interdits de circulation au sein de l'union européenne et détaille les procédures à mettre en œuvre lors de la multiplication et de la circulation du matériel végétal pouvant héberger ces organismes.

Par ailleurs, de nombreuses normes phytosanitaires ont été publiées par la Convention Internationale pour la Protection des Végétaux

Ces normes décrivent, par exemple les procédures à respecter pour :

- l'établissement de zones de production sans organisme nuisible (NIMP n° 10),

- l'inspection des envois de végétaux à l'exportation ou à l'importation (NIMP n°23)

- le traitement des lots par irradiation ou par une autre technique (NIMP n° 18).

De plus, la norme NIMP n°27 et ses annexes apportent des recommandations précises sur les protocoles à mettre en œuvre pour détecter un organisme nuisible donné.

De la même façon, l'Organisation Européenne pour la Protection des Végétaux (OEPP) [lien site web http://archives.eppo.int/index.htm] publie de nombreuses recommandations à destination des pays membres (standards régionaux), incluant des procédures phytosanitaires (PM3, méthodes à suivre pour l'inspection, l'analyse ou le traitement d'envois de végétaux), des procédures pour la production de plants sains (PM4), ou encore des procédures validées de diagnostic d'organismes réglementés (PM7). En effet, disposer d'outils de diagnostic performants constitue un préalable indispensable à toute action phytosanitaire.

PrécédentPrécédentSuivantSuivant
AccueilAccueilImprimerImprimerRéalisé avec Scenari (nouvelle fenêtre)