On parle de TCS^[1] superficielles lorsque l'on ne réalise qu'un ou deux passages, et pas plus creux que la profondeur de semis. Il s'agit ici de travailler le sol finement et sur toute la surface.

Avec les TCS^[1] profondes, on peut enfouir les résidus de cultures^[2] afin d'obtenir un sol propre qui facilitera le semis.

En TCS superficielles ou en semis-direct, on travaillera avec des résidus ou on cherchera à dégager la ligne de semis en les écartant par exemple avec une dent ou un chasse-débris rotatif. Ce travail du sol permet de préparer le lit de semence et le réchauffement du sol.

On va donc réaliser des TCS tant que le sol n'est pas capable de se réchauffer tout seul et qu'il n'y a pas de terre fine pour préparer le lit de semences.

Par contre, si à l'automne il y a de la terre fine et un lit de semence chaud, pas besoin de travailler le sol, on peut faire un semis-direct.

Inconvénient du labour : les résidus sont hors de la zone de décomposition naturelle (zone oxygénée pour la respiration des micro-organismes^[3] du sol).

En ce qui concerne les pièces des engins de travail du sol :

• Les disques ont en général une action d'émiettement du sol, de réchauffement du sol, d'élimination des adventices^[4] et de nivellement du sol.

• Les rouleaux quant à eux permettent de rappuyer le sol, ce qui favorise la remontée capillaire, et ont une action de nivellement du sol.

• Les dents vont plutôt briser les croûtes et répartir les résidus de culture sur l'ensemble de la surface (attention à ne pas confondre dent lourde et dent de herse : la dent lourde fait sensiblement le même travail qu'un disque).

Les TCS peuvent aussi être intensives, ou profondes occasionnellement.

Le travail du sol en TCS peut être réalisé à des profondeurs qui dépendent de plusieurs facteurs.

Mais l'aboutissement de l'agriculture de conservation reste le semis direct.

On peut être amené à réaliser un travail profond afin de résoudre un problème :

• De fertilisation^[7] de la culture au démarrage.

Les TCS sont diverses, elles peuvent aussi être superficielles, mais aussi intensives.

Le décompactage doit se faire en respectant certains points.

La profondeur de travail du sol en TCS est très variables.

Même en TCS^[1] le sol peut être trop travaillé. Il s'agit de TCS^[8] intensives. Ce sont par exemple des passages répétés qui pourraient être évités si les rotations^[9] et les couverts étaient mieux gérés.

Au contraire du labour^[10], les TCS^[1] concentrent l'acidité (acidité générée par les engrais et les cultures diluée dans un volume de sol moindre), ce qui entraîne des problèmes au niveau de la vie biologique. Pour compenser cela, on peut réaliser des chaulages à petite dose : entre 100 et 300 kg/ha par an.

Les TCS peuvent être profondes en réponse à un problème de sol ponctuel ou superficielles.

La profondeur de travail du sol en TCS varie selon plusieurs facteurs.

_{Auteurs : Maëva BOURGEOIS, Elise Coquillart, Morgane COURNARIE, Claire FASSINO}

_{Superviseurs : Matthieu ARCHAMBEAUD et Stéphane DE TOURDONNET}