L'analyse et la gestion du risque phytosanitaire : Quels sont les connaissances scientifiques et les outils indispensables ?

Les espèces du genre Prunus et les risques phytosanitaires

Le genre Prunus de la famille des Rosacea comprend plus de 200 espèces majoritairement originaires de l'hémisphère nord et dont beaucoup sont cultivées pour leurs fruits (drupes), pour leur valeur ornementale (fleurs, feuillage) et parfois pour leur bois.

  • Les espèces cultivées pour leur fruit (arbres fruitiers à noyau) comprennent notamment le prunier domestique (Prunus domestica), le prunier japonais (Prunus salicina), la mirabelle et la quetsche (Prunus insititia), le pêcher (Prunus persica), l'abricotier (Prunus armeniaca), les cerisiers doux et acide (Prunus avium et Prunus cerasus), l'amandier (Prunus dulcis). Ils ont une importance commerciale significative à l'échelle nationale et internationale.

  • Les espèces ornementales comprennent de nombreuses espèces cultivées pour la qualité de leur floraison ou de leur feuillage (Prunus mume, Prunus cerasifera cv pissardii, Prunus serrulata), leur intérêt en plantes de haie (Prunus laurocerasus) ou en bonsaï (Prunus mume, Prunus serrulata...).

  • On trouve aussi des espèces forestières (Prunus avium) et sauvages (le prunellier, Prunus spinosa, par exemple).

Les Prunus sont donc présents à la fois dans les zones agricoles mais aussi dans les zones naturelles et urbanisées. Leur mode de multiplication végétative (greffage sur un porte-greffe lui aussi du genre Prunus) permet la production massive de plants à partir d'un même arbre donneur de greffons (pied mère) et des échanges facilités de matériel végétal (l'envoi de quelques baguettes de greffons permet de générer de nombreux plants).

Si ce mode de multiplication végétative permet la transmission conforme des caractéristiques génétiques de la plante de départ, il facilite aussi la transmission de nombreuses maladies dont peut être infecté le pied mère et/ou le porte-greffe. Les échanges commerciaux de Prunus sont donc ainsi associés à un risque phytosanitaire particulièrement élevé. La production de plants certifiés sains est donc essentielle.

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