Les échanges de matériel végétal à l'origine de l'introduction d'organismes nuisibles

Introduction

L'introduction d'une espèce dans une nouvelle aire n'est pas un phénomène nouveau ou récent. De tels événements se produisent depuis des millions d'années mais généralement à des fréquences très faibles et souvent les introductions du passé se sont faites de proche en proche du fait d'échanges entre zones géographiquement voisines. Par exemple, certains oiseaux et insectes présents en Nouvelle Zélande proviennent d'Australie, leur colonisation ayant été favorisée par le vent.

Les activités humaines ont fortement augmenté la rapidité et la fréquence de ces échanges ainsi que les distances entre les zones d'origine et les zones d'introduction. Des barrières difficilement franchissables autrefois par les espèces comme les montagnes, les océans ont pu être franchies grâce au développement des transports par l'Homme. De plus, le temps nécessaire pour franchir les continents s'est réduit notamment grâce au trafic aérien (en comparaison des bateaux par exemple), augmentant ainsi les chances de survie des organismes introduits lors du transport d'une zone à une autre.

Le transport et l'introduction des espèces ont été réalisés de façon volontaire, essentiellement en ce qui concerne les plantes via le commerce de plants, des denrées alimentaires et des produits agricoles. Dans certains cas, les introductions de plantes ont également eu pour conséquences non voulues et non détectées l'introduction d'agents phytopathogènes et/ou d'arthropodes nuisibles aux cultures de la zone d'introduction.

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