Les textes et les recommandations internationales
Les plans de surveillance sont sous la responsabilité des états. Dans la pratique, peu de normes internationales précises existent pour réaliser des campagnes de surveillance à visée de détection précoce ou pour estimer la prévalence d'un organisme nuisible. Ce manque de recommandations contraste avec les normes très précises concernant l'inspection des lots à l'import et les méthodes de diagnostic proprement dites.
La CIPV apporte quelques définitions et recommandations d'ordre général dans la NIMP 6 « Directives pour la surveillance », la NIMP 9 « directives pour les programmes d'éradication des organismes nuisibles » ou encore la NIMP 4 « Exigences pour l'établissement des zones indemnes ». vous pouvez les consulter en cliquant sur ce lien [https://www.ippc.int/fr/core-activities/standards-setting/ispms]. Vous pouvez vous rendre compte par vous-même que les méthodologies de surveillance sont très peu développées.
L'OEPP détaille quelques protocoles de surveillance pour un nombre limité d'organismes nuisibles dans ses standards PM9 « Systèmes pour des contrôles réglementaires nationaux » qui détaillent les procédures de surveillance et de gestion (limitation, éradication). Ces recommandations ne concernent que 16 organismes nuisibles (dont des plantes invasives). Des recommandations générales sont aussi apportées dans les standards PM3 et notamment le standard PM 3/72 « Eléments communs pour l'inspection des sites de production, la surveillance large et l'inspection des lots ». Ce document reste cependant très général.
Comme on le voit, l'établissement de campagnes de surveillance est une responsabilité nationale. Cela peut être problématique lorsqu'il s'agit d'établir des zones « exemptes d'organisme nuisible » ou de surveiller les sites de production de plants (pépinières[1] par exemple) car les conséquences sur les échanges internationaux ne sont pas négligeables.
