Production de plants de vigne certifiés et sécurisation des échanges de matériel

Conservation de l'inoculum, dissémination de la maladie

L'inoculum peut se conserver dans et sur les rameaux.

La phase foliaire assure l'entretien et la multiplication de X. ampelinus.

Projetées à la face inférieure des feuilles durant les intempéries, les bactéries s'installent dans les chambres sous-stomatiques et s'y multiplient activement sous réserve d'une forte imbibition des espaces intercellulaires du parenchyme foliaire favorisé par un potentiel hydrique élevé. (L'évolution du potentiel hydrique est très dépendant de la structure et du fonctionnement du sol). Exsudant par les ouvertures stomatiques, elles constitueront (en s'agrégeant ultérieurement à d'autres microorganismes de la flore de surface) de fines pellicules pouvant être disséminées ultérieurement par le vent.

Par ailleurs, une fois dans les parenchymes foliaires, la bactérie envahit les vaisseaux du bois (xylème) et colonise les ceps à contre-courant du flux de sève brute en atteignant ainsi progressivement le vieux bois. Par voie interne, la contamination se poursuit par le xylème pendant la phase hivernale.

Les "pleurs" au printemps émis par les pieds contaminés peuvent héberger de très nombreuses cellules bactériennes à l'origine de la contamination des bourgeons ou d'autres organes aériens de la vigne.

Les opérations de taille sur la vigne peuvent contaminer les outils et contribuer à la propagation de la maladie.

De même la mécanisation de la vendange contribue à blesser la plante et à créer des points d'entrée pour la bactérie, et les flux de soufflerie de la machine peuvent disperser de l'inoculum.

Dans les parcelles malades, les bois de taille laissés au sol constituent une autre source d'inoculum.

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