Production de plants de vigne certifiés et sécurisation des échanges de matériel

Émergence de la maladie de la flavescence dorée

Origine du phytoplasme : des études de génétique moléculaire basées sur le gène de l'ADN 16S et sur d'autres locus ont montré la grande proximité génétique du phytoplasme de la flavescence dorée avec l'Alder Yellows (phytoplasme de la jaunisse de l'aulne) et le Palatinate Grapevine Yellows. Cette proximité génétique est plus importante qu'avec les autres membres du groupe ribosomique 16SrV.

L'hypothèse pour expliquer l'émergence de cette maladie serait qu'un vecteur (encore non identifié) peut-être Oncopsis alni (cicadelle de l'aulne: vecteur naturel du phytoplasme de l'Alder Yellows) aurait transmis accidentellement un phytoplasme du groupe « Alder Yellows » à la vigne, et là Scaphoideus titanus (cicadelle ampélophage) aurait pris le relais, devenant le vecteur à la vigne le plus efficace d'un phytoplasme du groupe de l'Alder Yellows (Malembic-Maher et al., 2011)[1].

Des études sont en cours à l'INRA de Bordeaux pour préciser le scénario le plus probable du passage d'un phytoplasme endémique de l'aulne à la vigne.

C'est la rencontre entre un phytoplasme endémique européen et un vecteur américain qui serait donc à l'origine de l'émergence de la maladie de la flavescence dorée.

  1. Malembic Maher et al. 2011

    Malembic_Maher S, Salar P, Filippin L, Carle P, Angelini E and Foissac X. (2011). Genetic diversity of European phytoplasmas of the 16SrV taxonomic group and proposal of Candidatus Phytoplasma rubi. International Journal of Systematic and Evolutionary Microbiology (2011) vol 61 pp 2129-2134.

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