Prévention, surveillance, lutte
La surveillance :
« La surveillance biologique du territoire dans le domaine végétal est au cœur des missions des services du ministère chargé de l'agriculture »
(extrait du document "Qualité et protection des végétaux, le dispositif français").
Modalités de la surveillance :
Des plans de surveillance : ils sont mis en œuvre par les services régionaux de l'Etat (DRAAF) ou leurs délégataires (Fredon). Ces plans sont définis spécifiquement pour certaines filières ou certains organismes nuisibles prioritaires réglementés, émergents ou d'intérêt à l'exportation.
Philippe Reynaud puis Christine Colas nous expliquent dans les vidéos suivantes le déroulé d'un plan de surveillance :
Un réseau d'épidémio-surveillance est constitué de 13320 parcelles et 4000 observateurs. Les données collectées sont analysées de façon collégiale et sont diffusées sous la forme d'un bulletin de santé du végétal (BSV) (Pour en savoir plus sur le BSV, consulter le lien suivant http://www.chambres-agriculture.fr/fileadmin/user_upload/thematiques/Ecophyto2018/brochure_bsv.pdf.)
La surveillance donne donc lieu à une information régulière facilement accessible.
Ces documents sont disponibles sur le site des DRAAF et aussi sur le site des chambres d'agriculture : http://www.chambres-agriculture.fr/thematiques/ecophyto/surveiller-les-bio-agresseurs-et-les-effets-non-intentionnels-des-pratiques-agricoles-axe-5/tous-les-bulletins-de-sante-du-vegetal-bsv-par-region/ où les BSV sont accessibles par régions et par type de culture.
Pour la surveillance, il existe aussi un réseau de correspondants observateurs en santé des forêts : http://agriculture.gouv.fr/sante-des-forets
Dans la vidéo suivante, Philippe Reynaud nous présente la surveillance biologique du territoire au niveau des arthropodes et au niveau des plantes :
La lutte:
L’exécution des mesures de lutte obligatoire (arrachage de plants contaminés, traitements insecticides,...) est la responsabilité première du propriétaire ou détenteur du végétal.
Un signalement aux services de l'état est obligatoire quand un organisme de quarantaine est détecté.
La prévention, l'information :
Elle concerne l'ensemble des professionnels qui doivent être bien informés et responsabilisés. Par exemple les pépiniéristes doivent effectuer les auto-contrôles concernant les organismes nuisibles réglementés au niveau des parcelles et garder une traçabilité des contrôles effectués. Cette traçabilité est une preuve du suivi dans le temps et peut faire l'objet de vérifications par les services de l'état ou un délégataire. La profession peut s'organiser en groupement de défense (Groupement de Défense contre les organismes nuisibles GDON) en vue de la prévention et de la gestion des organismes nuisibles réglementés ou non.
Beaucoup d'informations réglementaires et biologiques sont disponibles sur les sites des DRAAF.
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