Aude Coupel-Ledru APIMET promo 2011-2012

Aude Coupel Ledru_15« Comprendre comment les plantes interagissent avec l’environnement, s’adaptent aux contraintes climatiques (sécheresse, température, etc.) : c’est une problématique qui me passionne depuis des années. Pendant le tronc commun de SupAgro, mon projet s’est clarifié petit à petit : je voulais faire de l’écophysiologie et m’orienter vers la recherche. J’ai opté pour APIMET en faisant le pari que la génétique apporterait une plus-value à mes aspirations d’écophysiologiste. C’est effectivement un choix que je n’ai pas regretté, loin s’en faut. La génétique apporte un éclairage et des outils précieux pour explorer la diversité existante, les stratégies d’adaptation et d’évolution des plantes.

Forte de cette double vision et de nouvelles compétences, j’ai obtenu une bourse en passant le concours de l’école doctorale SIBAGHE pour commencer une thèse au sein de l’UMR LEPSE à l’INRA de Montpellier. J’ai travaillé pendant ces trois ans sur les bases physiologiques et génétiques de l’adaptation de la vigne à la sécheresse. J’ai combiné des outils de pointe en phénotypage (plateforme automatisée, imagerie pour suivre la croissance de milliers de plantes, gestion précise de l’irrigation…), des approches de génétique quantitative (détection de QTLs pour identifier les régions du génome contrôlant les caractères d’intérêt), et des expériences physiologiques sur de plus petits effectifs de plantes. Mon plus grand plaisir pendant ma thèse? Gérer mon projet de bout en bout, depuis la formulation des hypothèses, la construction des protocoles, à la décortication des résultats et l’interprétation des données en passant par les heures passionnantes à mesurer et observer les plantes, en serre comme au champ. J’ai aussi eu la chance de passer 4 mois de ma thèse en Australie et de présenter mon travail dans de nombreuses conférences internationales. J’apprécie réellement de me positionner à l’interface de plusieurs disciplines, d’interagir avec des acteurs variés et internationaux. Je suis sur le point de soutenir ma thèse. J’aspire à poursuivre dans la recherche académique en renforçant dans un premier temps mon expérience de chercheur junior à l’étranger, et pour la suite, pourquoi pas un poste de chercheur ou d’enseignant-chercheur à l’INRA ? «